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Se sentir à part

Certains de mes clients me confient, au cours des séances, qu’ils se sentaient « à part » durant leur enfance.Il est vrai que l’on peut se sentir différent en effet quand …

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Certains de mes clients me confient, au cours des séances, qu’ils se sentaient « à part » durant leur enfance.
Il est vrai que l’on peut se sentir différent en effet quand on a des goûts et des centres d’intérêt qui divergent avec les goûts communs : préférer les chevaux au ballon rond, par exemple, et ne trouver personne avec qui partager notre joie d’être dans une écurie.

On peut aussi se sentir différent lorsque l’on est HPI, que l’on réfléchit plus vite, autrement, que l’on porte un regard singulier sur le monde.

La différence peut aussi être physique : trop ou pas assez, jamais « comme il faut ».
Ou émotionnelle : quand on est hypersensible et que l’on a l’impression que les émotions occupent tout l’espace, qu’elles prennent le volant de notre vie.

Aussi, on est le dernier choisi au sport pour constituer les équipes (ce n’est décidément pas votre truc, le foot !). On vous prend par défaut, pas par choix. Vous vous reconnaissez dans cette situation ? Vous savez à quel point c’est souffrant. Le monde de l’enfance peut être cruel quelquefois.

À l’adolescence, on prend conscience de sa singularité et l’on tente de se construire une identité : et si fumer permettait de paraître plus cool, moins coincé ? Une façon d’être accepté, de faire comme les autres, de trouver enfin sa place… Mais ce n’est qu’un leurre.

Parfois, ce sentiment de différence s’enracine au sein même de la famille, dans la fratrie.

Chez certains, cette dissonance persiste à l’âge adulte puisque l’on se construit avec et on grandit avec ce ressenti d’être à part, incompris, parfois rejeté. « Je suis une part de ce monde, à part de ce monde ». Alors on joue un rôle, on porte un masque. Mais porter ce masque de faux-semblants épuise, surtout quand on réalise qu’il nous empêche de créer des liens authentiques. Se sentir à part et pourtant nulle part à sa place. À côté. En décalage.

Vous aurez remarqué que j’ai écrit « on » et non « ils ». En Gestalt-thérapie, nous considérons que ne viennent à nous que les personnes que nous sommes en mesure d’aider. C’est avant tout une philosophie de vie. Nous attirons les clients dont l’histoire résonne avec la nôtre. Qui mieux qu’un thérapeute ayant traversé des expériences similaires peut comprendre ce que vous ressentez ? Vous écouter, vous soutenir, qui connait vos souffrances et qui aussi se reconnaît en vous.

Je vous accueille, au cabinet ou en visio, avec bienveillance, tel que vous êtes, avec votre singularité.
Mon accompagnement vous invite à découvrir en vous cette part lumineuse, celle qui fait de votre différence une force, une richesse, qui fait de vous un être unique.

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